Mon fils...

Personne ne pourra t'aimer si fort que ta maman, titpou...

je vois ce genre de note tous les ans, tu te fais du mal ma puce, et inutilement, tu souffres assez comme ça.

à la maniére dont tu t'acharnes à faire vivre le souvenir , ton deuil ne semble pas même enmtamé. Tu devrais peut être revoir la question en profondeur :le poids de la douleur en serait allégé et puis ce serait vivre un pti chouaïa de plus dans la réalité, non ?

Poutoux ma Tite Dark

Mon Ely, je l'écris une fois par an mais elle est dans ma tête tous les jours... Pas besoin de l'écrire pour avoir mal de ette absence tu sais...

Tu as raison Troll, pas même entamé... Par contre, même si je la fuis, je la vis tout de même la réalité et ce fils perdu est une réalité dans laquelle je vivrais jusqu'à la fin de ma vie...

Ce qui reste certain, c’est qu’un deuil doit se faire un jour ou l’autre, au besoin avec la violence de la révolte, que le deuil fait, il apaise la douleur et la tristesse mais ne les fait pas disparaître, que nous nous trouvons tous sur un point inconnu d’un cycle inconnu, et que ces cycles doivent s’accomplir et qu’il sont parfaits une fois bouclés parce que nécessaires.

Mais RIEN n’exige que l’on s’installe et campe dans sa douleur, car la réalité n’est pas que douleur. La re-naissance doit avoir lieu, pas forcément identique ni au même endroit, mais il faut d’abord périr complétement avant de re-naître… et surtout ne pas bloquer le processus par des chimères issues de l’imagination ou du rêve.

Pardonne à ma maladresse de ne pas apprécier ta souffrance, mais, pour l’amour de toi et de ceux qui t’aiment ne serait ce que fraternellement , ne t’y installe pas : Personne ne te le demande et ça ne changerait rien. Tu n’as pas le pouvoir d’arrêter le temps et ses cycles, tu peux tout au plus t’arrêter un peu, avec dommages-.