titepuce
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Alors bon......

« Love is what I need to help me know my name »

 

J'ai ré-entendu cette phrase hier matin en essayant de paramétrer ce *§??!**$ de vista !!! Ben oui, le zours n'a pas eu le choix, pas moyen de trouver un ordi portable digne de ce nom avec XP ou même sans OS !!!! A bas le monopole !!!! Pardon.... je m'égare... je la ré-écoute hier soir et elle me "parle". Pour en avoir tant manqué étant enfant, ado... pour en avoir eu mais donné d'une manière violente ou indifférente, je "cours" après le « vrai » depuis toujours sans l'avoir vraiment trouvé... jusque maintenant. Et je continue de penser que c'est ça qui me sauvera, que c'est ce dont "j'ai besoin pour m'aider à connaître mon nom", savoir qui je suis.

 

Quand je fais le bilan de “mes couples” (j'en suis au 5ème depuis mes 16 ans, âge où je suis partie de chez ma mère pour vivre... en couple) je me rends compte que j'ai toujours été vers du mieux à chaque fois, enfin, après le deuxième... le premier homme étant adorable, le deuxième violent, le troisième indifférent et le quatrième “trop jeune”. Le cinquième est le bon, je me le garde. Il réunit à lui seul ce que j'ai aimé chez les précédents. Sans ce que je n'ai “pas aimé”. nan je ne t'idéalise pas.... tu pètes au lit

 

Alors je ne sais pas si je connaitrais un jour mon nom, si je saurais un jour qui je suis, ce que je vaux mais je sais que je tends vers cette connaissance de moi, cette confiance en moi.

 

Il me donne des clés, des réponses sans le vouloir, sans le savoir. Des mots, des gestes me font comprendre la valeur de ce que j'ai subi. C'est pire que ce que je voyais, pensais, avais conscience, ressentais. Pourtant, je reste debout, avec des moments difficiles, comme hier soir. Mais je ne suis plus seule à les supporter, à me supporter... même si je fais mon possible pour ne pas lui imposer. nan, ne hurle pas steuplé merci

 

Ce n'est pas tant le geste (inconscient) qui blesse que ce qu'il fait ressurgir, ce sentiment d'être (re) devenue inutile, indésirable après avoir été utilisée. Je me suis retrouvée brutalement dans la peau de la petite fille, abusée avant d'être oubliée , laissée cassée par terre, que j'étais. Gérer une douleur de l'enfance avec un esprit d'adulte... ça fait si mal.

 

Voilà ce que j'ai écrit la nuit dernière après un geste anodin et involontaire du zours. Le fait de ne pas avoir “pu” prendre mon médoc dimanche n'a pas aidé... encore que... dans quel sens doit on prendre le mot “aide” dans ce contexte. Un mal pour un bien je dirai. L'eau a coulé, ce matin encore, au réveil, alors que le zours me dit : ça n'a pas l'air d'aller. Bah oui, y a des trucs qu'on dit comme ça, innocemment mais qui déclenchent une ouverture de vannes. Les mots, les bras et ensuite les mails du zours ont apaisé la peine, ont tarit les larmes. Ca permet de ranger dans la tête.

 

Le passage a vide est passé, plutôt vite même. Jusqu'au prochain mais avec cet homme à mes côté ben......... même pas peur !!!!

Titepuce | 5/27/2008
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